Le rapport annuel de l’APRODH relève que l’état des lieux des droits humains n’a pas connu d’amélioration significative au cours de l’année 2024. Dans la première partie de ce rapport, il apparaît clairement que le pays a connu une précarité dans tous les secteurs de la vie nationale tant sur le plan sécuritaire que sur le plan politique. Sur le plan judiciaire, le rapport permet de constater que le cadre légal est adéquat pour assurer la protection des droits humains. Toutefois, il permet de constater que sur le plan pratique, le chemin à parcourir reste encore long.
Main Content
Rapport Mensuel-Février 2025
Le présent rapport démontre à suffisance que les violations des droits de l’homme sont encore une triste réalité au Burundi et que le gouvernement ne prend pas des mesures appropriées pour juguler ce problème. Certains efforts de procès de flagrance à l’endroit des auteurs des meurtres et autres infractions graves s’observent dans certains TGI du pays mais un pari reste à gagner pour mettre les auteurs des violations des droits humains hors d’état de nuire. C’est pourquoi il s’observe encore beaucoup de violations des droits humains : des cas de personnes tuées, d’arrestations arbitraires suivis de détentions illégales, de personnes enlevées et/ou portées disparues, des cas d’exécutions sommaires, de torture, de VSBG en général et de viol en particulier. Ainsi, au moins 31 personnes ont été tuées, 2 personnes ont été arrêtées arbitrairement et détenues illégalement et 3 personnes ont été victimes des VSBG. Dans les prisons, la surpopulation carcérale avec son corollaire la promiscuité ont des conséquences graves sur les prisonniers. Cela tire origine dans les arrestations arbitraires suivies des détentions illégales, le non-jugement des dossiers à charge des prévenus accusés des infractions à caractère politique, la non-relaxation des prisonniers qui ont purgé leurs peines ou qui ont été acquittés.
Rapport Mensuel-Janvier 2025
Le présent rapport démontre à suffisance que les violations des droits de l’homme sont encore une triste réalité au Burundi et que le gouvernement ne prend pas des mesures appropriées pour juguler ce problème. Certains efforts de procès de flagrance à l’endroit des auteurs des meurtres et autres infractions graves s’observent dans certains TGI du pays mais un pari reste à gagner pour mettre les auteurs des violations des droits humains hors d’état de nuire.
C’est pourquoi il s’observe encore beaucoup de violations des droits humains : des cas de personnes tuées, d’arrestations arbitraires suivis de détentions illégales, de personnes enlevées et/ou portées disparues, des cas d’exécutions sommaires, de torture, de VSBG en général et de viol en particulier. Ainsi, au moins 41 personnes ont été tuées, 13 personnes ont été arrêtées arbitrairement et détenues illégalement, 3 personnes ont été enlevées, 14 personnes ont été victimes des VSBG et 5 personnes ont été victimes des actes de torture, de traitements inhumains, cruels et dégradants.