Le présent rapport vient de dresser un tableau synoptique de la situation des droits humains qui a prévalu tout au long du mois de mai 2018. Le calendrier politique de ce mois a, sans doute, catalysé les violations des droits humains qui n’ont cessé de se multiplier dans tout le pays.
Ainsi, d’innombrables personnes ont été tuées, d’autres ont été torturées ou ont subi des traitements inhumains, cruels et dégradants après avoir été soupçonnées d’avoir l’intention de voter NON au scrutin constitutionnel ou pour le simple fait d’être de l’opposition politique. D’autres encore ont été arrêtés arbitrairement et détenus illégalement ou enlevés pour la même présomption. Cela a été de même après le scrutin car des châtiments ont été imposés à toute personne présumée d’avoir voté NON. Dans ces bavures, la population a pointé du doigt surtout les Imbonerakure, les administratifs à la base et les agents du SNR.