Tout au long du mois d’août 2019, de jour comme de nuit, des violations des droits de l’Homme n’ont cessé d’être enregistrées dans diverses localités de notre pays : au moins 30 personnes ont été tuées et 69 autres ont été blessées, 51 personnes ont été arrêtées arbitrairement et détenues illégalement la plus part de fois, dans des cachots clandestins et 23 personnes ont été torturées ou ont subi des traitements inhumains, cruels et dégradants. Le phénomène de cadavres n’a cessé de se manifester dans plusieurs localités du pays et aucune enquête n’a été diligentée pour identifier les auteurs. La plupart des personnes qui subissent ces châtiments corporels et moraux sont celles qui ne veulent pas adhérer au parti au pouvoir, le CNDD-FDD ou qui le quittent. Elles sont pourchassées et même tuées. Les auteurs présumés de ces atrocités sont surtout, selon la population, des Imbonerakure, des agents du SNR et ces derniers agissent souvent de connivence avec certains administratifs.