Notre rapport laisse constater clairement qu’au Burundi, les violations des droits humains se font du jour au lendemain et cela, dans le silence des autorités tant judiciaires qu’administratives qui frise la complicité. Cela est d’autant vrai que de manière générale, face à des situations répétitives de violation des droits humains, des enquêtes ne sont pas diligentées pour identifier les auteurs en vue de les soumettre à la justice. Et même quand ces enquêtes sont faites, elles se terminent en queue de poisson.