A la fin du présent rapport, l’APRODH note avec beaucoup d’inquiétude et d’indignation que des cas de violations des droits de l’homme continuent à être commis au Burundi mais le gouvernement n’agit pas pour mener des enquêtes afin d’identifier les auteurs et les sanctionner conformément à la loi car cela découragerait les auteurs. Dans ce silence inouï, des cas de personnes tuées, d’arrestations arbitraires suivis de détentions illégales, de personnes enlevées et/ou portées disparues, de torture, de VSBG en général et de viol en particulier sont commis de jour comme de nuit dans un pays régis par des lois claires. Ainsi, au moins 35 personnes ont été tuées, 29 personnes ont été arrêtées arbitrairement et détenues illégalement, 5 personnes a été enlevées et 13 personnes ont été victimes des VSBG.