A la fin du présent rapport, l’APRODH note avec beaucoup d’inquiétude et d’indignation que les violations des droits de l’homme continuent à être commises au Burundi et que le gouvernement ne prend pas de mesures adéquates pour juguler ce phénomène. Dans ce silence inouï, des cas de personnes tuées, d’arrestations arbitraires suivies de détentions illégales, de personnes enlevées et/ou portées disparues, de torture, de VSBG en général et de viol en particulier sont commis de jour comme de nuit dans un pays où la loi devrait être appliquée dans toute sa rigueur. Ainsi, au moins 37 personnes ont été tuées, 6 personnes ont été arrêtées arbitrairement et détenues illégalement, 3 personnes ont été enlevées et/ou portées disparues, 2 personnes ont été victimes d’actes de torture, de traitements cruels, inhumains et dégradants et enfin, 16 personnes ont été victimes des VSBG.
En ce qui concerne la situation carcérale, l’APRODH salue la mesure de libération de 558 détenus en date du 19 février 2024 même si le chemin à parcourir reste encore long. Pour cela, cet exercice devrait être poursuivi dans d’autres prisons afin d’améliorer la condition du détenu.