L’APRODH note avec beaucoup d’inquiétude et d’indignation que les violations des droits de l’homme continuent à être commis au Burundi mais le gouvernement ne prend pas des mesures pour juguler ce problème. Certains efforts de procès de flagrance à l’endroit des présumés auteurs des meurtres s’observent dans certains TGI du pays mais un pari reste à gagner pour mettre les auteurs des violations des droits humains hors d’état de nuire. C’est ainsi qu’ils s’observent beaucoup de violations des droits humains : des cas de personnes tuées, d’arrestations arbitraires suivis de détentions illégales, de personnes enlevées et/ou portées disparues, de torture, de VSBG en général et de viol en particulier. Ainsi, au moins 29 personnes ont été tuées, 45 personnes ont été arrêtées arbitrairement et détenues illégalement, 4 personnes ont été enlevées et/ou portées disparues, 1 personne a été victime d’exécution extrajudiciaire et 16 personnes ont été victimes des VSBG. En ce qui concerne la situation carcérale, nous saluons la mise en application de la grâce présidentielle qui a commencé au cours de ce mois de Février 2024. Mais, nous constatons que les autres prisons n’ont pas encore été concernées par la mise en application de cette mesure qui aiderait les prisonniers à respirer. Il est donc évident que l’amélioration de la situation des droits de l’homme au Burundi reste un objectif à atteindre pour le gouvernement du Burundi. C’est pourquoi, tant que les choses restent comme telle, l’APRODH ne se lassera point pour lancer des cris d’alarme.