A travers le présent rapport, il est évident que les violations des droits de l’homme en général et ceux des prisonniers en particulier sont encore une triste réalité au Burundi mais les instances habilitées ne prennent pas de mesures adéquates pour renverser la tendance. Certains efforts de procès de flagrance à l’endroit des auteurs des meurtres et autres infractions graves s’observent dans certains TGI du pays mais un pari reste à gagner pour éradiquer définitivement ces violations. C’est pourquoi il s’observe encore beaucoup de violations des droits humains : des cas de personnes tuées, d’arrestations arbitraires suivies de détentions illégales, de personnes enlevées et/ou portées disparues, des cas d’exécution sommaire, de torture, de VSBG en général et de viol en particulier. Ainsi, au moins 28 personnes ont été tuées, 49 personnes ont été arrêtées arbitrairement et détenues illégalement, 4 personnes ont été enlevées et/ou portées disparues tandis que 10 cas de viol ont été rapportés. Même si les cas de torture, de traitements inhumains, cruels et dégradants n’ont pas été enregistrés au cours de ce mois, il ne faut pas conclure que ces actes n’ont pas été perpétrés car pareils actes sont commis dans la clandestinité totale et échappent souvent à la vigilance des observateurs des droits humains
